Notre Cabinet à dominante en droit du numérique propose ses services aux entreprises françaises et européennes pour assurer votre mise en conformité au nouveau règlement européen : Le Digital Market Act (ci-après « DMA »).

Nos prestations

Accompagnement

Nous vous proposons également un accompagnement personnalisé afin de : 

  • Vous conseiller sur la mise en œuvre des nouvelles règles européennes ;
  • Vous conseiller sur la mise en place d’outils de régulation interne appropriés ; 
  • Vous conseiller dans l’ensemble de vos démarches juridiques. 

Nos prestations

Nos prestations se matérialisent notamment par : 

  • Un accompagnement personnalisé tout au long de la procédure ; 
  • Des conseils sur les modalités de mise en œuvre des outils et documentation nécessaires pour assurer votre conformité ; 
  • Un accompagnement dans la rédaction des documents juridiques obligatoires.

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Qu’est-ce que le Digital Market Act ?

Le Digital Market Act ou DMA est un nouveau règlement européen. Il entrera définitivement en vigueur le 2 mai 2023. 

Le DMA a été adopté simultanément au DSA, le Digital Service Act qui vise à responsabiliser les plateformes numériques face à la hausse de la haine en ligne, de la désinformation sur Internet et les réseaux sociaux, etc. 

Le DMA quant à lui a pour but principal d’œuvrer à la régulation de l’activité des « contrôleurs d’accès » en Europe, leur encadrement et leur sanction si nécessaire. 

Les plateformes d’envergure majeure sont directement visées en ce qu’elles possèdent bien souvent à cette position de « contrôleur d’accès », empêchant alors les plus petites entreprises de toucher les utilisateurs.

Un règlement né en réaction aux activités des géants du numérique

Le règlement propose à cette fin de nouvelles obligations et met en œuvre de nouvelles interdictions pour lutter contre les pratiques anticoncurrentielles sur le marché européen. 

La Commission européenne estime que plus de 10 000 plateformes en ligne sont opérationnelles sur le sol européen mais se retrouvent noyées par leurs concurrents directs : les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Appel, Microsoft).

Pour corriger les déséquilibres béants causés par les géants du numérique, le DMA compte bien les détrôner de leur position quasi monopolistique. 

Ce règlement vise plus généralement à stimuler l’innovation, la croissance et la compétitivité des entreprises européennes et étrangères mais aussi renforcer la liberté de choix pour les millions de consommateurs européens.

Le constat d’un droit européen de la concurrence inadapté

La nécessité d’une nouvelle réglementation européenne est née à la fois en réaction face à l’impunité générale des géants du numérique en Europe, et du constat que le droit de la concurrence, en l’état actuel, n’était pas capable de les encadrer.

En effet, le droit européen de la concurrence ne prévoit qu’une sanction a posteriori des entreprises rendues coupables d’ententes ou d’abus de position dominante.

Dans cette configuration du droit, les sanctions intervenaient bien souvent trop tard à la suite d’interminables enquêtes, laissant alors libre cours aux géants du numérique qui pouvaient perpétuer leurs pratiques anticoncurrentielles sans être inquiété.


Le DMA prévoit désormais un système de régulation a priori de la concurrence.

Le Digital Market Act en plusieurs questions

Le DMA a d’ores et déjà établi une liste de 10 « services de plateformes essentiels » considérés comme « problématiques » : 

  • Les services d’intermédiation (place de marché, boutiques d’Apps) ;
  • Les messageries en lignes ; 
  • Les Cloud ; 
  • Les navigateurs Web ; 
  • Les assistants virtuels (Chatbot) ; 
  • Les réseaux sociaux ; 
  • Les moteurs de recherche ; 
  • Les plateformes de partage de contenus vidéos ; 
  • Les systèmes d’exploitation (appareils connectés). 

Le règlement européen couvre un large panel de services en ligne qui sont généralement proposés par la majorité des grandes plateformes numériques, dont les GAFAM. 

Le DMA vise principalement les « contrôleurs d’accès ». Pour être qualifiée de contrôleur d’accès, le Conseil et le Parlement européen ont défini qu’une plateforme devait : 

  • réaliser un chiffre d’affaires annuel d’au moins 7,5 milliards d’euros au sein de l’Union européenne ou avoir une valorisation boursière d’au moins 75 milliards d’euros ;
  • compter au moins 45 millions d’utilisateurs finaux mensuels et au moins 10 000 utilisateurs professionnels établis dans l’UE ; 
  • contrôler un ou plusieurs services de plateformes de base dans au moins trois États membres.

Si vous réunissez ces conditions, vous devrez alors vous enregistrer auprès de la Commission européenne qui vous désignera officiellement comme « contrôleur d’accès ». 

La qualité de contrôleur d’accès vous sera attribuée pour autant de services de plateformes essentiels que vous proposez. 

Par exemple, si votre entreprise réunit les conditions exposées ci-dessus et propose à la fois un service de cloud et un moteur de recherche, alors vous disposerez d’une double qualité de contrôleur d’accès. 

Si vous ne désirez pas coopérer, vous pourrez tout de même être désigné comme tel de manière unilatérale par la Commission. En cas de refus de la qualification, vous pouvez contester la décision de la Commission au moyen d’une procédure spécifique. 

Certaines entreprises qui ne répondent pas aux conditions précitées, pourraient également être désignées comme contrôleur d’accès en raison de leur taille ou de leur position dominante. Cette désignation sera néanmoins susceptible d’être contestée. 

Hormis la catégorie de contrôleur d’accès telle que décrite précédemment, le règlement européen prévoit d’ores et déjà une sous-catégorie : le contrôleur d’accès émergent. 

Vous serez qualifiés de contrôleur d’accès émergent, si votre position concurrentielle est caractérisée, mais qu’elle n’a pas été évaluée comme étant suffisamment durable. Dans tous les cas, certaines obligations vous seront imposées au même titre que les contrôleurs d’accès.

Le DMA met en place un grand nombre d’obligations à la charge des contrôleurs d’accès. Ils devront : 

  • Faciliter le désabonnement et l’abonnement à un service de plateforme essentiel ; 
  • Ne pas imposer les logiciels les plus importants par défaut lors de l’installation du système d’exploitation ; 
  • Faciliter l’interopérabilité des fonctionnalités de base de leurs services de messagerie instantanée avec les plus petits concurrents ; 
  • Donner l’accès aux vendeurs à leurs données de performance marketing ou publicitaire sur les plateformes ; 
  • Permettre aux développeurs d'applications d'accéder dans des conditions équitables aux fonctionnalités auxiliaires des smartphones ;
  • Informer la Commission européenne des acquisitions et fusions qu'ils réalisent. 

Le règlement européen prévoit outre ces obligations, de nombreuses interdictions pour les contrôleurs d’accès qui ne pourront plus : 

  • Favoriser leurs produits ou services par rapport à ceux des vendeurs sur leur plateforme (auto préférence) ou exploiter les données des concurrents ;
  • Réutiliser les données personnelles d’un utilisateur à des fins de publicité ciblée, sans son consentement explicite ; 
  • Imposer des logiciels tels que des navigateurs web, des moteurs de recherche ou des assistants virtuels par défaut à l'installation de leur système d'exploitation ; 
  • imposer aux développeurs d'application certains services annexes (système de paiement ou fournisseur d’identité par exemple).

La Commission dépêchée pour faire respecter le DMA

Pour assurer le plus haut niveau d’harmonisation sur le marché intérieur européen, l’application du règlement est confiée à la Commission européenne. Elle sera seule chargée de vérifier le respect des règles de la concurrence par les entreprises sur le sol de l’Union européenne. 

Néanmoins, elle sera assistée d’un comité consultatif et d’un groupe à haut niveau. Bien évidemment, l’ensemble des autorités nationales de la concurrence pourront être habilitées à diligenter des enquêtes sur d’éventuelles infractions et transmettre leurs conclusions à la Commission. 

Les sanctions à prévoir

Le règlement européen prévoit que si un contrôleur d’accès ne respecte pas les dispositions en vigueur, il risque une amende allant jusqu’à 10% de son chiffre d’affaires mondial total. 

Si le contrôleur d’accès récidive, le montant de l’amende pourra aller jusqu’à 20% de son chiffre d’affaires annuel mondial. 

En cas de non-respect systématique du Digital Market Act (trois infractions aux règles du DMA en 8 ans), la Commission européenne pourra : 

  • Ouvrir une enquête de marché ; 
  • Imposer des mesures correctives comportementales ou structurelles. 

Contactez notre Cabinet

En cas de doute sur la procédure à suivre, adoptez les bons gestes et contactez-nous, notre cabinet Avomedias vous propose ses services pour vous accompagner tout au long de vos démarches juridiques. 

Nous disposons d'expertise en matière de droit du numérique et de la concurrence : .

Notre Cabinet assure un accompagnement sur l’ensemble des formalités nécessaires à la mise en conformité de votre entreprise au DMA ; 

Nous assurons une représentation de qualité de vos intérêts devant les juridictions civiles ou pénales et devant les autorités administratives compétentes ; 

Enfin, nous assurons une représentation de qualité de vos intérêts en cas de contestation de la qualification de votre entreprise en tant que contrôleur d’accès.

Me Steve OUTMEZGUINE

Me Steve OUTMEZGUINE

Fondateur du Cabinet Avomedias

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