Notre cabinet vous accompagne sur toutes les problématiques liées au contrat de licence de marque.

Les marques inondent notre paysage et constituent le vecteur de prédilection pour la diffusion de message au public. Assurément, elles sont attachées à certaines caractéristiques notamment en termes de qualité, de prix, d’efficacité. Elles constituent entre autres, l’un des éléments décisifs dans l’acte d’achat. Il est alors aisé à comprendre la protection rendue nécessaire par le droit. 

L’intérêt de mettre à disposition sa marque est pour le propriétaire de réaliser un avantage financier prenant uniquement le soin de la protéger et de développer sa renommée. Le licencié bénéficie quant à lui d’une marque déjà connue. Ce droit d’exploitation ainsi convenu entre les deux parties se traduit par un contrat de licence de marque. 

Or, de tels accords nécessitent une certaine technicité. Bien conscient de la complexité de la propriété intellectuelle, le Cabinet Avomedias vous propose une approche concrète et stratégique de la création et l’innovation. Par des points clés et des exemples pratiques de rédaction nous cherchons à favoriser l’accès au droit et éclairer les intéressés dans la réalisation de leurs contrats de licence de marque.

Nos prestations

Conseil

Le Cabinet Avomedias, fort d’une expertise contractuelle et d’une connaissance approfondie de la propriété industrielle, s’engage à une rédaction optimisée de vos contrats d’exploitation de marque (cession ou licence) en conformité avec vos ambitions et le droit applicable. 

Rédaction

Le cabinet Avomedias vous assistera lors de la rédaction de tels contrats en conformité avec vos ambitions et le droit applicable. 

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L’équipe du Cabinet Avomedias répond à vos questions. Exposez-nous votre situation dans le cadre d'un premier rendez-vous afin d'auditer votre dossier et vous soumettre un devis précis.

La titularité de la marque : prérequis au contrat de licence

La marque et le droit : que faut-il retenir ? 

Pour rappel, le droit des marques constitue l'une des branches du droit de la propriété industrielle, s’intégrant dans la propriété intellectuelle. De façon plus pragmatique, nous dirons que la propriété industrielle, dont le droit des marques, a pour objet la protection et la valorisation des inventions, des innovations et des créations industrielles ou commerciales. 

En ce qui concerne la marque en particulier, il s’agit en substance, d’un signe distinctif qui individualise et distingue l’offre de l'entreprise aux yeux de ses clients

Ainsi, l’article 711-1 du Code de la propriété intellectuelle dispose en ce sens que :

« La marque de produits ou de services est un signe servant à distinguer les produits ou services d'une personne physique ou morale de ceux d'autres personnes physiques ou morales »

Quel est l’intérêt de posséder une marque ? 

Posséder une marque peut être intéressant en ce que cela permet notamment de :

  • Valoriser le patrimoine immatériel ;
  • Sécuriser les affaires et la défense des intérêts du fonds de commerce ;
  • Encadrer et assurer la prospérité de l’activité. 


À comprendre que la marque est un générateur de valeur en tant que tel, indépendamment du fonds de commerce qui l’exploite. Il s’agit d’être titulaire d’un titre de propriété industrielle évaluable en argent bénéficiant ainsi d’un monopole de protection sur l’ensemble du territoire.

Questions et réponses sur le droit des marques

Ces signes distinctifs se matérialisent dans une pluralité de corps fréquemment rencontrés pouvant être notamment : 

  • Un mot, un slogan, de simples lettres ;
  • Un dessin, un logo ;
  • Un élément sonore (phrase musicale reproduite dans une portée musicale) ; 
  • Une combinaison de ces éléments. 

Naturellement, afin de bénéficier d’une protection au titre du droit des marques, encore faut-il remplir plusieurs conditions :

  • Le signe choisi pour la marque doit être licite. Effectivement, certains signes sont interdits, notamment, lorsqu'ils sont contraires à l'ordre public ou aux bonnes mœurs, trompeurs, déceptifs ou encore s’ils portent atteinte à des droits antérieurs (dénomination sociale, nom commercial, droit d'auteur, droit de la personnalité…).
  • Il doit pouvoir être représenté graphiquement.
  • Il est également nécessaire que le signe soit distinctif, c’est-à-dire, que la marque permet de distinguer les produits et services qu’elle désigne de ceux d’autres concurrents. 


Enfin, le signe doit être disponible,donc ne pas faire l’objet d’une appropriation antérieure. Il peut être d’ailleurs délicat de déterminer ce point puisqu’assurément nous ne pouvons certifier connaître l’ensemble des marques existantes. Il est ainsi possible d’effectuer une recherche d’antériorité. À préciser malgré tout le champ de l’appropriation est limité à la spécialité du domaine d’activité sur un territoire donné. Autrement, dit un signe est protégé qu’en France que pour un secteur donné.

POINT SUR LA RECHERCHE D’ANTÉRIORITÉ

Il s’agit d’une procédure visant à vérifier simplement si une marque est disponible, qu’il n’existe pas une marque antérieure identique ou similaire. Cette prestation est proposée par l’INPI moyennant une contrepartie financière. 

Il est conseillé de faire appel à un professionnel en propriété intellectuelle qui pourra exploiter les nombreuses bases de données ou interpréter les résultats obtenus par l’INPI.

Si un signe est susceptible de constituer une marque au sens de la propriété industrielle, elle doit être régulièrement protégée pour faire l’objet d’un contrat de licence de marque.

L’octroi d’une telle protection implique que la marque soit enregistrée auprès d’un organisme compétent, pour le territoire où elle va être utilisée, et qu'elle désigne précisément les classes de produits et services concernés.

L’organisme compétent pour le territoire français est l’INPI (Institut national de la propriété industrielle).

Les biens immatériels représentent une partie du patrimoine.

Ainsi, à l’instar des biens communs, les titres de propriété industrielle peuvent également faire l’objet d’un contrat et il est en ce sens tout à fait possible de les « céder » ou de les « louer ».

De manière usuelle, il convient donc de distinguer deux grands types de contrats :

  • Les contrats entraînant transfert de propriété.

Nous pouvons l’apparenter à une vente. Il est ainsi visé une cession et ce, qu’elle soit partielle ou totale. À noter que l’apport en société peut également constituer un transfert de propriété. 

  • Les contrats n’entraînant pas transfert de propriété. 

Il s’agirait plutôt ici d’une location et le principal contrat en la matière est la licence de marque.

L’autre exemple pouvant être donné est le contrat de nantissement. Il s’agit d’une garantie accordée à un créancier, globalement un droit sur un bien. Nous envisageons cette hypothèse dans le cadre d’un octroi de crédit par exemple. Ainsi, nous pouvons comprendre rapidement que le nantissement pourra effectivement entraîner un transfert des droits au créancier dans l’hypothèse où le débiteur (de la marque dans ce cas) n’honore pas la dette garantie.

Étude pratique d’un contrat de licence de marque

Le contrat de licence de marque est le contrat par lequel le titulaire d'une marque, enregistrée ou simplement déposée (sous réserve de son enregistrement prochain), consent à un tiers, une autorisation (exclusive ou non) d'exploitation de la marque.

Cette autorisation est modulable en fonction de la contrepartie, pour les produits et services que la marque désigne ou quant au territoire visé (tout ou partie).


En France du moins, la licence de marque est soumise au droit commun des contrats (consentement, capacité des parties, l’objet déterminé et licite) en sus de certaines particularités (rédaction d’un écrit pour l’inscription au registre des marques aux fins d’opposabilité aux tiers).

Les éléments indispensables à intégrer dans la licence de marque

Le préambule 

Dans un contrat de licence, ce point est important puisqu'il identifie les parties et présente la logique commerciale dans laquelle s'inscrit l’accord.

La marque et les produits ou/et services concernés

La licence peut effectivement porter sur une ou plusieurs marques. Par exemple, sur une marque verbale et sa déclinaison musicale. Tout comme la licence peut porter sur un ou plusieurs produits et services. Il faut donc bien jalonner le contrat de licence de marque.

Le territoire visé

La licence n’est pas forcément dévolue pour le totalité du territoire et peut très bien concerner qu’une partie. 

La durée

Le contrat peut définir une durée précise ou au contraire considérer que celui-ci est à durée indéterminée. Dans un tel cas, des points devront être explicitée comme notamment les conditions de résiliation.

Le prix

La contrepartie financière peut en cela prendre deux formes. Il peut s’agir donc soit d’une rémunération proportionnelle (pourcentage basé sur le bénéfice ou le chiffre d’affaires réalisé par le licencié), soit d’une rémunération forfaitaire (somme fixe prévue d’avance). 

Au demeurant, le contrat est un outil de prévoyance, il est en cela indispensable de convenir de certains points afin que les difficultés apparaissent. Il peut ainsi être opportun de veiller à expliciter quelques aspects techniques.

Le critère de l’exclusivité

La licence peut être exclusive ou non exclusive. L’exclusivité se déduit de l’engagement pris par le titulaire de la marque de n’accorder aucune autre licence ayant le même objet sur le même territoire. Ainsi, sauf s’il est autrement précisé, il en résulte que même le titulaire de la marque se voit priver de la possibilité d’exploiter ses droits. 

En outre, ce critère a également une incidence sur le droit à agir en contrefaçon dans le cas d’une violation des droits par un tiers. De ce fait, Lorsque la licence n’est pas exclusive, seul le titulaire des droits peut agir en contrefaçon, le licencié peut néanmoins intervenir dans l’instance. En revanche, en présence d’une licence exclusive, le licencié peut exercer lui-même l’action en contrefaçon.

Le droit d’octroyer une sous-licence

Il s’agit de la faculté du licencié d’octroyer lui-même des licences de son droit. 

La transmission des « accessoires »

Assurément, l’exploitation de certaines marques nécessite en outre de bénéficier du savoir-faire affilié. 

Les garanties du contrat

Il existe différentes garanties afin d’assurer la sérénité de la relation contractuelle et la paisible exploitation des droits par le licencié. 

Les obligations du licencié quant à l’exploitation

Il est question de prévoir et de fixer à l’avance les modalités d’exploitation du licencié afin que celui-ci agisse conformément à l’esprit de la marque cédée. 

Les modalités spécifiques de paiement des redevances

Outre les modes de paiement (la forme des redevances), il est possible de prévoir les modalités de paiement (format, date…).

Les modalités de renouvellement ou de résiliation le cas échéant

Nous l’avons dit, le contrat peut fixer une durée ou non. Dans le cadre d’une licence de marque à durée non déterminée, il est crucial de prévoir les modes de résiliations. Si le contrat de licence de marque est au contraire à durée déterminée, il est possible de préciser si l’accord est renouvelable ou non, si oui, de quelles façons.

En synthèse, les points clés de votre contrat sont :

  • la négociation ;
  • l'exclusivité ;
  • le territoire concédé ;
  • la durée, ;
  • les redevances ;
  • les modalités de l'usage de la marque ;
  • le contrôle de la qualité et la défense des droits de marque.

Il est en outre essentiel que le contrat de licence concilie des intérêts divergents et évite les rapports de force. Assurément, dans un contrat, il n’est pas jugé bon de « tout avoir » et si la situation tourne à l’avantage exclusif de la partie la plus puissante, la relation est intenable sur le long terme et ruine l’investissement effectué. 

De surcroît, les clauses les plus sensibles, notamment celles relatives au renouvellement de la licence, aux redevances ou à la résiliation, doivent s'efforcer de prévoir des « portes de sortie » pour chacune des parties en favorisant l'application de solutions alternatives. 

Cet exposé ne se veut pas exclusif et n’a pour vocation que la présentation des enjeux principaux du contrat de licence de marque. L’intervention d’un professionnel du droit peut toujours être pertinente en ce qu’il vous accompagne dans une rédaction plus pertinente, efficiente car plus adaptée à votre situation. 


Le Cabinet Avomedias, fort d’une expertise contractuelle et d’une connaissance approfondie de la propriété industrielle, s’engage à une rédaction optimisée de vos contrats d’exploitation de marque (cession ou licence) en conformité avec vos ambitions et le droit applicable.

Me Steve OUTMEZGUINE

Me Steve OUTMEZGUINE

Fondateur du Cabinet Avomedias

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