

Nos Avocats vous présenteront tous les dispositifs à mettre en place afin que votre entreprise soit en conformité avec la loi Sapin II et éviter les sanctions de l’Agence française Anti-corruption.
Le cabinet Avomedias vous assistera lors de l’établissement de ces dispositifs au sein de votre entreprise.
La loi Sapin II, relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique, promulguée le 9 décembre 2016 et qui est entrée en vigueur le 1 juin 2017.
Cette loi a créé l’Agence Française Anti-corruption (AFA). Ce qui permet à la France de se doter d’un nouvel arsenal législatif en matière de corruption.
La loi Sapin II va également s’intéresser aux lanceurs d’alerte et à leur protection. Et va également imposer un dispositif à mettre pour les entreprises pour se prémunir des risques liés à la corruption.
Dans ce texte, nous allons nous intéresser au premier titre de la loi intitulé : « De la lutte contre les manquements à la probité ».
L’équipe du Cabinet Avomedias répond à vos questions. Exposez-nous votre situation dans le cadre d'un premier rendez-vous afin d'auditer votre dossier et vous soumettre un devis précis.
La loi Sapin II a créé deux mesures pour aider à cette lutte contre la corruption :
Ces missions sont :
Le chapitre II du titre I de la loi Sapin II définit ce qu’est un lanceur d’alerte et spécifie toutes les conditions qui doivent être réunies pour effectuer un signalement.
Le lanceur d’alerte est défini par l’article 6 : « Un lanceur d'alerte est une personne physique qui révèle ou signale, de manière désintéressée et de bonne foi, un crime ou un délit, une violation grave et manifeste d'un engagement international régulièrement ratifié ou approuvé par la France, d'un acte unilatéral d'une organisation internationale pris sur le fondement d'un tel engagement, de la loi ou du règlement, ou une menace ou un préjudice graves pour l'intérêt général, dont elle a eu personnellement connaissance.
Les faits, informations ou documents, quel que soit leur forme ou leur support, couverts par le secret de la défense nationale, le secret médical ou le secret des relations entre un avocat et son client sont exclus du régime de l'alerte défini par le présent chapitre. »
La loi donne les précisions également sur les conditions d’approbation du signalement et sur la procédure.
Cette partie de la loi donne l’obligation de mettre en place un dispositif d’alerte, en nommant également un référent alerte.
Ce référent alerte sera la personne à qui le lanceur d’alerte fera parvenir le signalement. Le référent n’est pas obligatoirement une personne interne à l’entreprise. Il peut être extérieur.
La confidentialité devra être respectée à chaque étape de la procédure de signalement.
L’article 17 de la loi prévoit la mise en place d’un dispositif de prévention et de détection de la corruption.
Ce dispositif doit être mis en place dans toutes les entreprises, dont le siège social se situe en France, employant plus de 500 salariés et ayant un chiffre d’affaires annuel supérieur à 100 millions d’euros.
Cette loi est applicable pour les entreprises ayant leur siège social en France mais leurs entités à l’étranger.
La mise en place de ce dispositif reposant sur 8 mesures citées à l’article 17 :
La mise en place de ce dispositif se fait à l’aide d’un Compliance Officer qui sera présent pour développer et protéger les aspects importants de la vie en entreprise (cf texte avocat compliance).
Le dispositif d’alerte interne permet aux salariés de signaler des conduites et/ou comportements contraires au code de bonne conduite. Elle s’articule de la même façon que le signalement fait par un lanceur d’alerte (Cf texte lanceur d’alerte).
La commission des sanctions de l’AFA émet un avertissement pour rappeler à l’ordre les entreprises qui ne seraient pas en conformité avec le dispositif de lutte anti-corruption.
Elle peut aussi prévoir des sanctions administratives :
La commission peut aussi ordonner la publication, la diffusion ou l’affichage de la décision d’injonction ou de sanction pécuniaire.
contact@avomedias.law
01 84 14 52 02
47 Avenue Hoche
75008 Paris
Prenez rendez-vous par téléphone
Du lundi a vendredi de 9h a 19h
Notre cabinet vous accompagne sur toutes les problématiques liées aux données personnelles et propriété intellectuelle