

Aucune liberté n’est absolue, il en est de même pour la liberté d’expression. Les limitations à la libre parole paraissent légitimes en démocratie tant qu’elles ne constituent pas une restriction démesurée. En cela l’œuvre juridique centrale en la matière est la loi du 29 juillet 1881.
Au travers ce texte, la liberté d’expression est garantie dans un mode de communication sain. En outre, comme le rappellent les juges du quai de l’Horloge, « le principe fondamental de libre communication des pensées et des opinions à valeur constitutionnelle (...) n’est limité que par la répression d’abus commis dans les cas précisés par la loi ». La ligne rouge des abus est ainsi franchie en cas de diffamation ou de dénonciation calomnieuse.
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Savoir réagir en cas d’accusation est crucial surtout dans le cadre d’une plainte pour diffamation puisque le délai de prescription est fixé à 3 mois (au lieu de 6 ans pour la dénonciation calomnieuse).
À préciser qu’avant de porter plainte pour diffamation voire d’enjoindre l’auteur des propos de les retirer en cas d’infraction sur le web, il est judicieux de recueillir les preuves de cette dernière pour appuyer le bien-fondé des poursuites. En cas de presse écrite, la conservation de l’exemplaire en cause est nécessaire. A contrario, sur d’autres moyens de communications, notamment électroniques, un constat d’huissier est pertinent au cas où le contenu diffamatoire a vocation à disparaitre.
Pour la dénonciation, l’apport de la preuve contraire du fait reproché sera pertinent.
En réponse à ces infractions, la victime dispose de plusieurs types d’actions :
Ces services sont tenus d’enregistrer la plainte. Celle-ci est ensuite transmise au procureur de la République qui dispose du pouvoir de décider de la suite des évènements. Si l’auteur est inconnu, il est toujours possible de déposer plainte contre X.
Le but de la plainte est de sanctionner pénalement le coupable. En se constituant partie civile, la victime des faits litigieux pourra bénéficier d’une indemnisation. Celle-ci peut envoyer par lettre recommandée ou par lettre simple sa plainte au juge d’instruction du lieu du domicile du prévenu ou de l’infraction.
Il est question ici d’envoyer directement un courrier de plainte au procureur par lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.
Il est également possible de déposer plainte directement à l'accueil du tribunal.
Cette procédure permet à la victime de saisir directement un tribunal pénal. L’article 381 du Code de procédure pénale dispose que le tribunal correctionnel est compétent en matière de délit. Ces derniers sont constitués s’ils sont réprimandés d’une peine d’emprisonnement et d’une amende d’au moins 3 750 euros. En somme, le tribunal compétent est le tribunal correctionnel pour la dénonciation calomnieuse. Pour la diffamation, la compétence du litige sera tantôt celle du tribunal police tantôt du tribunal correctionnel selon les cas.
Par ailleurs, en termes de diffamation procédure, le référé est moyen d’action particulièrement efficace en la matière puisqu’il permet, sans régler l’affaire au fond, de faire cesser une atteinte manifeste et atténue en cela le préjudice causé à la réputation.
Les infractions en droit de la presse sont des matières éminemment techniques aussi bien dans la détermination de l’infraction que dans la procédure à suivre. Le Cabinet Avomedias, avec une dimension numérique, possède un large champ d’intervention et vous assiste à tous les stades de la procédure, même si la victime a déjà agi et porté plainte pour diffamation ou pour dénonciation calomnieuse. Nous vous accompagnons du simple conseil au dénouement du procès afin de défendre vos intérêts.
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