Pour éviter les cyberattaques par rançongiciel, notre Cabinet expert en Droit pénal du numérique vous informe sur les méthodes à adopter pour les anticiper et les bons gestes à adopter si vous êtes victime d’un rançongiciel.

Si vous êtes malheureusement victime d’une cyberattaque par rançongiciel, nous vous proposons un accompagnement personnalisé tout au long de vos démarches juridiques et contentieuses.

Les cyberattaques par rançongiciels peuvent toucher aussi bien les entreprises, peu importe leur taille, que les particuliers. Dans tous les cas, les conséquences peuvent s’avérer être dramatiques : atteinte à l’image, sabotage, perte financière conséquente, etc.

Pour pirater les systèmes d’information, les hackers utilisent le plus souvent des logiciels malveillants qu’ils déposent ou envoient sur vos appareils électroniques (téléphones, ordinateurs, tablettes, etc.).

Les rançongiciels peuvent se cantonner à votre terminal mais peuvent également infecter l’ensemble du réseau d’une entreprise par exemple.

Les cyberattaques par rançongiciels visent principalement les informations confidentielles, les mails, les messageries internes et même les commandes de machines dans les usines. Afin de limiter au mieux les risques de cyberattaque, nous vous conseillons avant tout d’assurer la sécurité de vos données personnelles et de vos informations confidentielles.

Qu’est-ce qu’un rançongiciel ?

Le terme rançongiciel est une traduction de l’anglais "ransomware" et peut être défini comme une atteinte à des systèmes informatiques réalisée dans un but malveillant qui a pour but le cryptage des données du système.

Pour récupérer les données, le cybercriminel oblige au paiement d’une rançon dont la somme varie en fonction du profil de la victime. Si la victime est une grande entreprise ou structure, il est fort probable que la somme le soit également.

Le logiciel malveillant peut infecter le réseau ou le système informatique après qu’une personne ait généralement cliqué sur une pièce jointe infectée ou un lien malveillant envoyés par courriel.

Les rançongiciels peuvent également dans de plus rares cas infecter un système informatique après la navigation sur des sites Internet compromis par les cyber-attaquants.

Ces attaques ont pour but principal de soutirer une somme d’argent importante aux victimes. Ces sommes peuvent varier entre plusieurs milliers d’euros pour une petite structure, à plusieurs millions d’euros pour des grandes entreprises.

Comment protéger ses données ?

Pour anticiper au mieux les attaques par rançongiciels, il vous est fortement conseillé d’être particulièrement attentifs lors de l’utilisation de votre messagerie. En effet, vous n’êtes pas à l’abri de recevoir un courriel contenant une pièce jointe ou un lien malveillant.

L’ANSSI, l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information, a rédigé un guide destiné à sensibiliser à la fois les particuliers et les entreprises sur les attaques par rançongiciels. 

Dans ce guide, l’agence détaille plusieurs mesures qui sont les bases fondamentales de sécurité informatique permettant « de réduire significativement les risques d’infection et de propagation d’un rançongiciel sur l’ensemble du système d’information » (source : guide de l’ANSSI).

Les moyens techniques à mettre en œuvre pour protéger vos données

  • Le maintien en condition de sécurité des socles système par l’application des correctifs de sécurité ;
  • La mise à jour des signatures antivirus ;
  • La mise en œuvre d’une politique de filtrage sur les postes de travail ;
  • La désactivation des droits d’administrateur pour les utilisateurs de ces postes ;
  • L’application du principe de défense en profondeur pour limiter le risque d’indisponibilité totale (segmentation réseau par zones de sensibilité et d’exposition des différents éléments du système d’information, limitation des privilèges des utilisateurs et maîtrise des accès à Internet).

Les gestes du quotidien pour protéger vos données

  • Sauvegarder les données ;
  • Maintenir à jour les logiciels et les systèmes ;
  • Utiliser et maintenir à jour les logiciels antivirus ;
  • Cloisonner le système d’information ;
  • Limiter les droits des utilisateurs et les autorisations des applications ;
  • Maîtriser les accès Internet ;
  • Mettre en œuvre une supervision des journaux ;
  • Sensibiliser les collaborateurs ;
  • Évaluer l’opportunité de souscrire à une assurance cyber ;
  • Mettre en œuvre un plan de réponse aux cyberattaques ;
  • Penser sa stratégie de communication de crise cyber.

Pour en savoir plus sur les gestes à adopter en cas d’attaque par rançongiciel, consultez notre article « rançongiciels : que faire en cas de cyberattaque et comment l’anticiper ? ».

L’assistance d’un avocat spécialisé en droit pénal du numérique peut vous aider dans vos démarches et faciliter la procédure contentieuse auprès des juridictions.

Si vous suspectez être victime d’une cyberattaque, adoptez les bons gestes et contactez-nous, notre cabinet Avomedias vous propose ses services pour vous accompagner tout au long de vos démarches juridiques.

Notre expertise en matière de droit pénal du numérique :

  • Prévient toute atteinte à votre vie privée et à la confidentialité de vos données personnelles ;
  • Permet de vous conseiller au mieux afin de protéger votre organisme contre d’éventuelles attaques cyber ;
  • Assure une représentation de qualité de vos intérêts devant les juridictions civiles ou pénales et devant les autorités administratives compétentes




Me Steve OUTMEZGUINE

Me Steve OUTMEZGUINE

Fondateur du Cabinet Avomedias

Contactez nous

contact@avomedias.law
01 84 14 52 02

Notre adresse

47 Avenue Hoche
75008 Paris

Prendre rendez-vous

Prenez rendez-vous par téléphone
Du lundi a vendredi de 9h a 19h

Nous écrire

Ransomware et sécurité des données : quelle stratégie adopter ?

01 84 14 52 02

Avec votre consentement nous utilisons des cookies pour faciliter votre expérience avec nos services et analyser notre trafic. Vous pouvez gérer ou retirer votre consentement à tout moment. Vous pouvez paramétrer les cookies en cliquant sur le bouton ci-dessous. Pour plus d’informations sur l’utilisation des cookies, vous pouvez consulter notre Politique des cookies.